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La salle était trop petite, et beaucoup de participants sont restés dehors. Ce jeudi soir à Lyon c’était le premier meeting de la France insoumise. Et dès le départ, c’est une mobilisation importante et impressionnante. Les organisateurs avaient vu trop petit. Il fallait être une plus grande salle. La député de la France Insoumise a d’ailleurs pris la parole dehors pour les remercier et pour s’adresser à eux.
Accompagnée de Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale, qui est venue soutenir la parlementaire du Rhône.
Dès le début du meeting Salim porte-parole de » Locataires Ensemble » rentre dans le vif du sujet avec une proposition » de grève des loyers » . Avec une telle proposition bien sûr, raz-de-marée d’applaudissements !
La député du Rhône en prenant la parole tape sur le PS, mais reste délicate avec Grégory Doucet. Pas d’attaque frontale avec le slogan » Faire mieux » , jolie trouvaille marketing, qui signifie que ça va aller en appuyant sur l’accélérateur !
On sent là, le deuxième tour des élections, surtout quand Anaïs commence sa diatribe contre Jean-Michel Aulas, « nous n’avons pas besoin d’un chef d’entreprise multi millionnaire » Lance t ‘elle à la foule qui applaudit à tout rompre !
Le député Gabriel Amard était présent bien sûr, CE QUI MARQUE L’IMPORTANCE DE CETTE CANDIDATURE À LYON.
Présent aussi, le candidat LFI, pour Villeurbanne, Mathieu Garabédian, enthousiasmé de voir la mobilisation.
Pour les différentes têtes de liste dans les arrondissements Florestan Groult pour premier arrondissement, Malika Benarab Atou pour le deuxième arrondissement, Albert Lévy pour la tête de liste du 3e arrondissement, Pauline Fivel pour le 4e arrondissement, Florent Ouatiya pour le 5e arrondissement, Lise Paillette pour le 6e arrondissement, Sophie Charrier pour le 7e arrondissement, Laurent Legendre pour le 8e arrondissement bien connu pour ses interventions à la Métropole, et enfin Bruno Magnin pour le 9e arrondissement.
Bref c’est pas une blague ! La France insoumise va peser très fort dans les scrutins. Loin devant les micros partis de gauche qui se sont constitués ces derniers mois !
Daniel Dubois
LE COURRIER DE LYON 