MUNICIPALES  2026 GEORGES KEPENEKIAN EST SEREIN !

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Il y avait eu ce geste en juillet, à la préfecture. L’ancien Maire de Lyon était monté sur scène. Puis dans un mouvement   d’amitié il avait pris la main de Jean-Michel Aulas. Beaucoup avaient interprété cet événement comme un ralliement.

Hélas, ce n’était qu’un geste. Aujourd’hui Georges Kepenekian est tout à fait tranquille et il continue sa route.

Il sait que sa présence dans la compétition qui s’annonce entre le Maire sortant et Jean-Michel AULAS sera de complexifier le jeu.

En effet il déclare  » dans mes nombreux déplacements j’entends des Lyonnais dire qu’il ne voteront ni pour Aulas ni pour Doucet  » et il ajoute impérial et perfide  » il y a bien qu’Aulas qui pense que je vais le rejoindre « 

Georges Kepenekian a été en son temps un Maire   très apprécié. Surtout pour  son sens du dialogue. Il avait organisé autour de lui un vrai système démocratique où il laissait le champ libre, et appelait au dialogue. Les Maires d’arrondissement se rappellent de l’époque.

Cette trace et ces souvenirs existent encore. Même Gregory Doucet respecte l’homme,  n’est-il pas venu s’excuser au cours d’un conseil municipal,  auprès de l’ancien élu, en traversant l ‘hemicycle.

Oui le successeur de Gérard Collomb a été un Maire apprécié. Et bien sûr il en reste quelque chose.

C’est donc un candidat qui a tout son poids.

Et d’ailleurs les écologistes ne s’y trompent  pas. Une rencontre a eu lieu entre Gauthier Chapuis le président des écologistes à Lyon et Fanny Dubost  la Maire  du 7e arrondissement. Mais le résultat était bien maigre pour les écologistes,  car l’ancien Maire de Lyon persiste dans sa position,  il ne fera pas l’union avec Grégory Doucet et veut garder toute sa liberté, et toutes ses possibilités d’alliance. On pense notamment à Nathalie Perrin Gilbert, qu’il connaît bien et avec laquelle il a travaillé. Ces deux là, dialoguent déjà, et échangent.

Avec nouvelle loi électorale, on peut peut-être imaginer des coalitions à la Mairie de Lyon comme dans les autres démocraties. Il y a donc une place, une possibilité de compter, et surtout de faire avancer ses points de vue.

Il n’y aura peut-être pas seulement deux camps pour ces élections municipales, mais plusieurs listes qui auront le mérite  d’animer le débat.

Daniel Dubois