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On y est pas encore. Le temps devient long.
Sur l’adresse de notre rédaction beaucoup de questions sur cette attente. Certains des partisans de Jean-Michel Aulas sont même inquiets. Que se passe-t-il ?
Il est vrai que la situation politique est en train de changer à grande vitesse. Ce lundi le gouvernement risque de tomber, ce qui inévitablement va changer les rapports des forces politiques.
En tout cas pour cette première apparition Jean-Michel Aulas a indiqué qu’il était heureux de pouvoir compter sur Laurent Wauquiez. Mais pour gagner il faudra pas seulement cette formation politique qui ne pèse plus que 10 %, c’est un rassemblement beaucoup plus large qui sera nécessaire pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé.
Il y a 3 mois il y avait une dynamique et une envie forte qui s’est peut-être émoussée avec le temps. On se souvient de ce meeting de » génération Aulas « , avec cette joie et cette attente très palpable.
Donc candidat, pas encore complètement ! Il sait qu’il sera soutenu par la droite locale puisque Pierre Oliver accepte de se ranger.
La déclaration de candidature annoncée à de très nombreuses reprises, elle était prévue fin juin, elle a été reportée. La vraie déclaration officielle c’est pour fin septembre début octobre.
On peut ajouter que ça va dépendre du trouble politique du 8 septembre et surtout du 10 septembre avec le mouvement » bloquons tout «
En tout cas le doute n’est plus permis il va y aller.
Maintenant se présente la chose la plus difficile, rassembler les autres forces politiques et les énergies. Avec juste L R derrière lui il ne gagne pas. La formation politique qui était rayonnante en 2007 a depuis fondu au fil des élections.
D’autre part la ville bouge et la sociologie de la cité s’est transformée !
Jean-Michel Aulas sait qu’il faudra éviter les erreurs tactiques !
Daniel Dubois
LE COURRIER DE LYON 