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Il y a toujours eu des hommes tournés vers le futur ! À la fin du 19e siècle on rêvait de pouvoir s’élever dans les airs, en imaginait des villes éclairées avec des ampoules électriques, on imaginait des aéronefs transportant des passagers, c’était une vision idyllique de l’avenir et des premières années du xx siècle. De fait les premières années jusqu’à 1914 ont été plein d’optimisme, on se rappelle encore de ces décors Art nouveau fait de fleurs, et de formes courbes. Puis il y a eu les catastrophes de 1914 et de 1940.
Les grands rêves de ce 20e siècle naissant se sont effondré dans une catastrophe inégalée, et les destructions ont été monumentales justement dûes à l’aviation et à l’invention des bombardements aériens.
Ce petit recul nous interroge, peut-on voir l’avenir avec toutes les variables ! Et ceux qui prédisaient le futur vers 1890 voyaient-ils tous les éléments ?
Jean-François Grosvalet, nous plonge dans une réflexion lui aussi tournée vers l’avenir. À travers sa bande dessinée très bien faite » 2047 « , lui aussi s’interroge avec un optimisme communicatif.
Pour lui l’intelligence artificielle va faire avancer l’humanité a pas de géant. Cette nouvelle forme d’aide à la créativité et à la résolution des problèmes à très grande vitesse va permettre à l’humanité de sortir des nombreux problèmes qui se posent à la planète.
Par exemple il est convaincu que la médecine va faire de grands pas grâce à l’IA. Convaincu aussi que la conquête spatiale va s’accélérer.
Quand on lui pose la question, à propos de la conquête lunaire qui a eu lieu il y a 50 ans, il répond » justement les progrès en matière technologiques vont être décuplés «
Observez bien qu’à la fin du 19e siècle c’était le même optimisme qui voyait le futur comme un enchantement scientifique, et c’est vrai qu’à l’époque la société était toute tournée vers la science et ses promesses, y compris en médecine.
Alors la bande dessinée de Jean-François est tournée vers l’optimisme. 2047 c’est dans 22 ans, et pour lui ces 22 ans, vont changer l’humanité, et ses possibles.
Une bande dessinée quelle bonne idée !
Le public jeune va adhérer c’est sûr !
Nous n’attendrons pas 2047 pour le lire !
Daniel Dubois
LE COURRIER DE LYON 