15 233 vues

Le Musée d’Art contemporain de Lyon présente une exposition qui va faire date. Les grandes questions qui se posent aujourd’hui, » Échos du passé, promesses du futur » l’événement se trouve à la jonction de ces questionnements.
On rentre dans cette exposition par la projection d’un rhinocéros blanc très bruyant et composé de pixels. Cette œuvre bouleversante, fait référence à l’extinction des espèces. En effet il s’agit du dernier rhinocéros blanc mâle qui restait sur notre planète. C’est donc un choc, et une image vertigineuse.
Dans l’exposition on chemine au travers d’une pluralité de propositions que ce soit de la peinture, de la vidéo, de la tapisserie, du dessin, des installations et de la réalité augmentée. À noter que les tapisseries sont tout à fait extraordinaires dans leur réalisation.
Face à la mémoire de la nature qui s’enfuit, l’intelligence collective des artistes et des scientifiques s’emparent des nouvelles technologies numériques afin de se connecter, se reconnecter avec une nature oubliée et d’ en recomposer la mémoire.
Au deuxième et troisième étage » univers programmés » s’ouvre avec des vieux téléviseurs cathodiques réceptacles d’oeuvre du pionnier Nam June Paik. La biennale de 1995 interrogeait déjà l’impact des nouvelles technologies dans l’art contemporain.
Les questionnements sont toujours là. Le deuxième étage propose une grande diversité de pratiques et de média, des installations de films, jeux vidéos, photographies, œuvres conceptuelles ou des tapisseries.
Et on la quitte par une spectaculaire installation immersive dans le noir total avec l’oeuvre intitulée » Core «
Exposition jusqu’au 13 juillet au Musée d’Art contemporain surtout à ne pas manquer.
Daniel Dubois