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Tout d’abord en 2025 le pôle funéraire public de la métropole change de nom et devient simplement » le Service Funéraire »
La société publique locale puisque c’est la nouvelle forme forte de 15 communes actionnaires, réaffirme l’importance d’un acteur public sur le marché des pompes funèbres, car la loi du marché provoquait des tarifs en fortes hausses ce qui impactent les familles modestes.
Le conseil d’administration du service funéraire a donc décidé le gel des tarifs pour l’année 2025 alors que l’inflation est annoncée autour de 2 %.
Le Service Funéraire vise une tarification plus juste, sans recherche de profits, n’ayant pas à rémunérer, des actionnaires ou des fonds de pension qui ont investi dans ces secteurs pour dégager des bénéfices très importants.
Ce sera donc une offre 45 % moins cher qu’une offre de funérailles classique.
La mort est malheureusement devenue un marché financiarisé, dominé par deux grands groupes internationaux, adossés à des fonds de pension dont la politique commerciale est guidée par la rémunération des actionnaires.
La directrice générale Agnès Bachelot Journet indiquait pendant la conférence de presse que la structure avait été redressée et qu’elle dégageait maintenant, environ 400 000 €, après une période de très difficile de déficit notamment en 2019.
Daniel Dubois
LE COURRIER DE LYON 