LA MÈRE COTTIVET UN BOUCHON NOUVELLE GÉNÉRATION !

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La mère Cottivet, c’est un restaurant au 58 de la rue Mercière qui   bouscule les codes traditionnels des fameux bouchons pour servir des plats généreux et d’esprit canaille.

On y retrouve le pâté croûte,  la recette la cervelle de canut, les saladiers lyonnais,  les œufs en meurette,  les gâteaux de foie de volaille,  les quenelles de  brochet,   le Saint-Marcellin,  la tarte tatin,  le gâteau à la praline, et le moelleux au chocolat.

Mais pour revenir aux origines,  la mère Cottivet fut surtout un personnage de fiction haut en couleur créé  dans les années 1920.

La créature a été inventée en 1923 exactement par l’humoriste Élie Périgot Fouquier dans le journal satirique Guignol. On est en pleine lyonnaiserie.

La mère Cottivet  était donc une concierge Croix- Roussienne   qui commentait l’actualité dans le dialecte lyonnais utilisé au 19e siècle.

Le succès a été énorme dès le début,  ses chroniques  ont donné lieu à des sketchs radiophoniques interprétés  par l’auteur diffusé tous les mercredis de 11h à midi par radio Lyon entre 1927 et le 17 décembre 1971.

La mère Cottivet a aussi été interprétée  par le chansonnier  Benoît Mary.

On se souvient encore de son expression   » en descendant monter donc vous verrez le petit comme il est grand « 

La mère Cottivet habitait  au 99 de la montée de la Grande-Côte,   au dernier étage de l’immeuble.

Aujourd’hui c’est Luce, qui fait office de Mère Cottivet. Pleine  d’humour et aimant la bonne chère, elle a adopté tous les codes y compris de boire de bons canons,  comme le disait Guignol ! Elle a une expérience professionnelle à faire rêver les palaces ! En 2013-2014 elle est gouvernante générale de l’hôtel Ritz à  Paris,   en 2008,  2010,  elle est  gouvernante  générale adjointe de l’hôtel meurice, et en 2006-2008 elle a le poste de  gouvernante générale adjointe de l’hôtel Prince de Galles dans le 8e arrondissement.

Pleine  d’humour et de vie, la restauration l’amuse beaucoup elle a quitté les palaces, pour la vie trépidante de la rue Mercière qui est devenue comme saint Jean la rue touristique par excellence !

Daniel Dubois