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Le musée a été conçu dès l’origine sous la révolution comme le premier musée hors de Paris il a toujours présenté un panorama de l’art allant de l’Antiquité jusqu’au temps présent.
L’exposition » Connecter les mondes » présente un ensemble de formes artistiques d’hier et d’aujourd’hui qui ne connaissent pas réellement de frontières ou de limites géographiques.
Dans l’histoire depuis la nuit des temps les objets n’ont jamais cessé de circuler, l’histoire de ces échanges se mêle à celle douloureuses, des conquêtes et des dominations.
Dans un même temps la fascination l’appropriation ou l’assimilation d’autres cultures ont construit les regards et les sensibilités des artistes et des spectateurs.
A l’aune d’une société plurielle plongée dans la globalisation l’exposition est l’occasion d’apporter un nouvel éclairage sur ce dialogue artistique à partir d’un ensemble d’oeuvres du musée des beaux-arts et du musée d’Art contemporain de Lyon. Ce mélange est extraordinairement intéressant.
Parmi les très nombreuses œuvres exposées, une eau forte de Rembrand tout à fait exceptionnelle mérite un arrêt de plusieurs minutes. On peut même rentrer en contemplation.
Une magnifique carte de Macao datant du début du 16e siècle c’est-à-dire le début de l’occupation portugaise achève de nous ravir.
C’est une exposition très riche, où il faut passer des heures.
Le musée nous a gâté pour cette année 2024.
Pourtant cette exposition exceptionnelle a été montée en un temps record.
À ce propos il faut remarquer le travail de Léa saint -Raymond. C’est véritablement un tour de force d’avoir, en si peu de temps, organisé cette exposition complexe, avec autant d’objets différents.
Cette exposition est un feu d’artifice, Sylvie Ramond le sait, elle attend avec impatience le contact avec le public.
Cette exposition il faut courir la voir ! Vraisemblablement plusieurs fois.
Daniel Dubois