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C’est une conférence de presse très suivie par de nombreux journalistes qui a eu lieu ce vendredi 14 juin à la brasserie du théâtre en plein cœur de Villeurbanne.
L’ancien parlementaire de Villeurbanne, déclare d’entrée de jeu » stop à la haine au bruit et à la fureur » il ajoute je ne peux pas me ranger derrière un parti qui n’a eu de cesse de vociférer et de te tenir des propos outranciers durant 2 ans « .
Vous l’aurez compris Jean-Paul Bret ne peut pas se ranger derrière LFI. Sa décision a été très vite prise dès dimanche à l’annonce de la dissolution de la chambre par le Président de la République.
C’est quelque chose qui n’avait pas prévu après une très belle carrière de 19 ans à la tête de la Mairie de Villeurbanne, et député en 1997, avec la victoire de Lionel Jospin, là aussi une dissolution.
Il représente une voix dissidente, il est déjà suivi, dans cette démarche dans plusieurs autres régions. Il se murmure déjà que d’autres socialistes seraient tentés de suivre une candidature solitaire en dehors de l’accord du nouveau front populaire.
En bon politique, l’ancien Maire de Villeurbanne indique qu’il n’y a aucuns risques avec le Rassemblement National à Villeurbanne. Il note toutefois que le score de la France insoumise peut présenter un danger futur pour la Maire de Villeurbanne, les insoumis peuvent devenir largement majoritaires, et pour lui c’est un changement de paradigme.
Le Maire actuel Cédric van Styvendael indique lui. » Je comprends que des camarades puissent avoir envie d’y aller mais je les appelle à la retenue « .
Pour Jean-Paul Bret, il est plus sain de disputer un premier tour pour déterminer quel candidat de gauche est le mieux placé.
Ensuite il sera temps de s’unir et de pratiquer un désistement républicain.
L’ancien Maire de Villeurbanne va peser de tout son poids avec ses réseaux ces connexions avec les habitants, et sa connaissance de Villeurbanne. Être Maire pendant 19 ans donne bien des avantages en terme de notoriété.
En attendant Jean-Paul Bret est parti en campagne ! Réponse le 30 juin au soir.
Daniel Dubois
LE COURRIER DE LYON 