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ÉCOUTEZ L’INTERVIEW DE VINCENT LANIER
Il faut être courageux pour être syndicaliste dans des périodes aussi étranges. Le décor officiel de nos démocraties est joyeux, les coulisses sont moins glorieuses. Et un petit tour d’horizon avec l’un des 5 secrétaires général du SNJ est édifiant : on recule, tout simplement.
Vincent Lanier est formel, la situation des journalistes ne s’améliore pas bien au contraire. Dommage qu’il y ait si peu de monde autour du responsable syndical ce mardi matin au Club de la presse. En fait j’étais seul avec lui. Il y a tant de sujets dont il faudrait débattre surtout en région où les petites féodalités sont si bien installées, les réseaux aussi, qui empêchent certaines affaires de sortir.
Comme le souligne Vincent « le scoop du dîner à 100000 € a été dévoilé par Mediapart » alors que dans la région beaucoup étaient au courant.
Le 104 e congrès du SNJ qui s’est réuni à Lyon du 12 au 14 octobre a rappelé « que la liberté de la presse et le droit à l’information de tout citoyen sont des piliers fondamentaux de la démocratie. Et qu’en France nos libertés fondamentales sont en recul depuis 2015 avec une accumulation de lois liberticides et répressives en s’attaquant à l’état de droit. Ce constat alarmant a été rappelé une nouvelle fois lors du débat consacré aux libertés mercredi 12 octobre, pendant le congrès »
Ainsi donc plus que jamais ce vieux syndicat créé en 1918, après la Première Guerre mondiale ou la censure avait régnée, est utile. Et nos jeunes confrères découvrent que la vie des médias n’est justement pas un conte de fée, comme on voudrait trop souvent le présenter.
Daniel Dubois