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ÉCOUTEZ L’INTERVIEW DE FRANÇOIS REBSAMEN
Le Maire de Dijon est venu soutenir Loïc Terrenes, le jeune candidat en marche ou plutôt Renaissance car le mouvement a changé de nom.

L’ancien socialiste est très confiant dans le résultat des élections législatives pour lui dans la 5e République, il y a toujours ce mouvement majoritaire qui fera que l’élection législative qui suit la présidentielle donne une majorité presque à chaque fois au Président nouvellement élu.
Loïc Terrenes a en face de lui, Hubert Julien La Ferrière qui a changé plusieurs fois d’étiquette à tel point que dans certaines réunions publiques il est évidemment mal accueilli. Après avoir été socialiste il est devenu en 2017 instantanément En Marche puis est parti chez les écologistes et aujourd’hui il est candidat de la Nupes. On dirait presque un opéra comique. La fiction dépassant la réalité.
Évidemment pour le jeune candidat à la députation c’est une chance inouïe. Le député sortant est illisible pour les gens qui l’ont élu il y a 5 ans et on les comprend. Alors le candidat aux législatives joue sur du velours, lui, il est tout neuf, aucunes casseroles, aucun passé, et une fraîcheur qui fait oublier ses vieux politiques prêt à tout pour s’agripper au fauteuil de l’assemblée. Car dans l’autre camp l’image hélas est celle ressentie.
Avant de nous quitter François Rebsamen a donné son avis sur le moment de la République. Il pense à son ami Gérard Collomb qui a abandonné sa ville pour un ministère et qui reconnaît maintenant, avoir tout perdu à cause de cette décision.
Il n’aurait pas accepté la proposition de Macron aujourd’hui il serait encore en place. Le Maire de Dijon préfère la vie locale la construction concrète de sa ville. Il a refusé toute proposition de Ministère, et il conclut le défaut de la 5e République est que si les hommes le décident, est un régime qui devient beaucoup trop vertical et les ministres ne sont plus que des exécutants sans aucunes marges de manœuvre. Tout est dit. Un jour viendra où il faudra rééquilibrer les pouvoirs dans cette 5e République.
Daniel Dubois